Frères,
j'estime donc qu'il n'y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous.
En effet, la création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu.
Car la création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu'elle l'a voulu, mais à cause de celui qui l'a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l'espérance d'être, elle aussi, libérée de l'esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la liberté, la gloire des enfants de Dieu.
Nous le savons bien, la création tout entière crie sa souffrance, elle passe par les douleurs d'un enfantement qui dure encore.
Et elle n'est pas seule. Nous aussi, nous crions en nous-mêmes notre souffrance ; nous avons commencé par recevoir le Saint-Esprit, mais nous attendons notre adoption et la délivrance de notre corps.
Traduction AELF
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En ce 15° dimanche du temps ordinaire A, la logique de l’enfantement de la résurrection concerne toute la création (Rm 8, 18-23).
Voici quelques questions pour la 2° lecture de ce dimanche :
- Qu(i)’ est-ce qui me fait souffrir?
- Qu’est-ce que j’attends de la gloire que Dieu va révéler en nous?
- A quoi est-ce que j’aspire de toutes mes forces?
- De quoi est-ce que j’espère être libéré(e)?
- Quel est l’être que Dieu est en train d’enfanter en moi? (= Quel croyant suis-je en train de devenir?)
Pour les couples et les (grands-) parents :
- A quoi aspirons-nous de toutes nos forces pour notre couple? l’un pour l’autre? pour chacun de nos (petits-) enfants?
- Pour chacun de nos (petits-) enfants, quel est le travail d’enfantement qui les fait devenir eux-mêmes?
Pour ceux qui travaillent (professionnellement ou à la maison) :
- Qu’est-ce qui est de l’ordre de la productivité et de la fécondité dans mon travail?
- Qu’est-ce qui est douloureux avec ceux avec lesquels je travaille? et dans mon travail?
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