7° dimanche du Temps ordinaire B (Marc 2, 1-12) (DiMail 59)

DiMail 59

Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu'il était à la maison.
Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en eux-mêmes :
« Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton brancard et marche' ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre, je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. »
L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »

Traduction AELF 

En ce 7° dimanche du temps ordinaire B, Jésus guérit et pardonne un paralysé pécheur (Mc 21-12).
Voici quelques questions pour l’Evangile de ce dimanche :
- Quand ai-je reconnu la foi d'un(e) autre? Qu'est-ce que la foi me fait faire des choses que je ne ferais pas autrement?
- M'arrive-t-il de surprendre, voire de choquer d'autres personnes par des paroles que je prononce?

- Qu(i)'est-ce qui me paralyse, me fait peur? De quoi ai-je besoin d'être guéri(e)? pardonné(e)?
- Pour quelles raisons puis-je être stupéfait(e) et pour quoi est-ce que je rends gloire à Dieu?
- Quelle(s) transformation(s), quelle(s) guérison(s) intérieures, quel(s) changement(s) est-ce que je vis entre le début et la fin d'une messe? Comment la messe me permet-elle de vivre comme un être humain debout?
Pour les couples et les (grands-) parents :
- Qui a porte ouverte dans notre maison?
- Comment vivons-nous le pardon dans notre couple? Comment (l'amour de) mon conjoint m'aide à vivre debout?
Pour ceux qui travaillent (professionnellement ou à la maison) :
- Comment puis-je en aider d'autres à grandir 
(prendre de l'assurance, des responsabilités, de la confiance en soi, ...) dans leur travail?
- À quelle(s) occasion(s) puis-je rendre gloire à Dieu pour le travail d'autres personnes?

Proverbe du dimanche : mieux vaut une mâtinée de grâces qu'une grasse matinée.
Bonne semaine.
OJ+

Voir aussi la 1° lecture (Is 43, 18-19.21-22.24c-25) [DiMail 201]
Voir aussi le psaume (Ps 40 (41)) [DiMail 570]
Voir aussi la 2° lecture (2 Co 1, 18-22) [DiMail 386

Nous participons à une vraie liturgie : "la foule" (v. 4) "rassemblée" (v. 2) écoute "la parole" (v. 2) qui se traduit dans un double agir complémentaire, (re)vitalisant, salvifique et libérateur qui s'opère sous leurs yeux dans une guérison et le pardon (v. 5.10). Cela se déroule dans un contexte de "foi" (v. 5). Ils "rendent gloire à Dieu" (v. 12b) pour cette quasi-résurrection : de "couché" (v. 4) à "levé" (v. 11.12), Marc emploiera le même verbe grec pour dire la résurrection de Jésus (16,6). L'homme guéri et pardonné peut alors "sortir" (v. 12), comme envoyé. L'accusation de blasphème (2,7) reviendra à l'occasion de la condamnation à mort de Jésus (14,64).
C’est le commencement d’une série de 5 controverses dont les actes et les paroles de Jésus sont la cible (2,1 - 3,6). Comme dans le récit de guérison du lépreux, dimanche dernier, il y a une transformation : comme "le lépreux" (Mc 1,40) devenait "l'homme" (1,41.45), "le paralysé" (2, 3.4.5.9.11) le devient aussi (2,12). Dans le récit suivant "le publicain" (v. 14a) devient encore "l'homme" (14b).

Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé

Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé

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