23° dimanche du Temps ordinaire C (Luc 14, 25-33) (DiMail 133)
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DiMail 133 (revu)
De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : Traduction AELF |
En ce 23° dimanche du temps ordinaire C, Jésus nous fait réfléchir sur notre condition de disciple (Lc 14, 25-33). |
Bonne semaine
OJ+
Voir aussi la 1° lecture (Sg 9, 13-18) [DiMail 289]
Voir aussi le psaume 89 (90) [DiMail 621]
Voir aussi la 2° lecture (Phm 9b-10.12-17) [DiMail 476]
Lire l'homélie "Le rêve d'un évêque" (4.09.2022)
Lire l'homélie "Asseyons-nous" (8.09.2019)
Retour vers l'Evangile du Christ Roi de l'univers C (Lc 23, 35-43) [DiMail 144]
Avant de penser à la croix de Jésus, il s’agit de porter la sienne. Elle est le châtiment et le supplice romain réservé aux condamnés à mort. Elle est apparue comme un scandale pour les premiers chrétiens. Pendant les trois premiers siècles, il y a une quasi-absence de la représentation de la croix : le signe n’est jamais extériorisé. Nulle part, elle ne se dresse, ni dans les maisons particulières, ni dans les salles de réunion qui servaient d’églises, ni dans les catacombes, dernier refuge contre les persécutions. Ce n’est qu’à partir de la paix constantinienne et l’édit de Milan (313) que la croix , une croix glorieuse, lumineuse et salvifique prend de l’ampleur dans l’art chrétien.
Elle restera toujours une folie aux yeux du monde (cf 1 Co 1, 18-25). Elle n’est pas le dernier mot de l’Evangile. Après la croix et la descente au séjour des morts, il y a la résurrection.