2° dimanche de Carême C (Luc 9, 28b-36) (DiMail 110)
-
DiMail 110
Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu'il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante. Traduction AELF |
En ce 2° dimanche du Carême C, nous sommes entrainés par Jésus sur la montagne pour prier et le voir transfiguré (Lc 9, 28b-36). |
Bonne semaine.
OJ+
Voir aussi la 1° lecture (Gn 15, 5-12.17-18) [DiMail 255]
Voir aussi le psaume 26 (27) [DiMail 496]
Voir aussi la 2° lecture (Ph 3, 17 - 4,1) [DiMail 449]
Lire l'homélie "Ecouter ou voir" (13.03.2022)
Lire l'homélie "Disciples à l'écoute du Fils de Dieu" (17.03.2019)
Voir aussi la Relecture de l'Evangile en BD par Tesson
Je vous propose la lecture de deux paragraphes de la lettre apostolique de Jean-Paul II Novo Millenio Ineunte (« Au début du nouveau millénaire», du 6/01/2001) :
« II UN VISAGE À CONTEMPLER 16. « Nous voulons voir Jésus » (Jn 12,21). […] Les hommes de notre époque, parfois inconsciemment, demandent aux croyants d'aujourd'hui non seulement de « parler » du Christ, mais en un sens de le leur faire « voir ». L'Église n'a-t-elle pas reçu la mission de faire briller la lumière du Christ à chaque époque de l'histoire, d'en faire resplendir le visage également aux générations du nouveau millénaire? Notre témoignage se trouverait toutefois appauvri d'une manière inacceptable si nous ne nous mettions pas d'abord nous-mêmes à contempler son visage. […] Au terme du Jubilé, tandis que nous reprenons le chemin de la vie ordinaire, conservant en nous la richesse des expériences vécues en cette période toute spéciale, notre regard reste plus que jamais fixé sur le visage du Seigneur.
Le témoignage des Évangiles
17. La contemplation du visage du Christ ne peut que nous renvoyer à ce que la Sainte Écriture nous dit de lui, elle qui est, du début à la fin, traversée par son mystère, manifesté de manière voilée dans l'Ancien Testament, pleinement révélé dans le Nouveau Testament, au point que saint Jérôme affirme avec vigueur : « L'ignorance des Écritures est l'ignorance du Christ lui-même ». En restant ancrés dans l'Écriture, nous nous ouvrons à l'action de l'Esprit (cf. Jn 15,26), qui est à l'origine de ces écrits, et au témoignage des Apôtres, qui ont fait la vivante expérience du Christ, le Verbe de vie, qui l'ont vu de leurs yeux, entendu de leurs oreilles, touché de leurs mains (cf. 1 Jn 1,1). Par leur intermédiaire, c'est une vision de foi qui nous parvient, soutenue par un témoignage historique précis, un témoignage véridique que les Évangiles, malgré la complexité de leur rédaction et leur visée initiale catéchétique, nous donnent d'une manière pleinement crédible. (Cf. Vatican II, Const. dogm. sur la Révélation divine DV, n°19) »