2° dimanche de Carême C (Luc 9, 28b-36) (DiMail 110)

DiMail 110

Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu'il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante.
Et deux hommes s'entretenaient avec lui : c'étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser à Jérusalem.
Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés. Ces derniers s'en allaient, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu'il disait.
Pierre n'avait pas fini de parler, qu'une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu'ils y pénétrèrent.
Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j'ai choisi, écoutez-le. »
Quand la voix eut retenti, on ne vit plus que Jésus seul.
Les disciples gardèrent le silence et, de ce qu'ils avaient vu, ils ne dirent rien à personne à ce moment-là. 

Traduction AELF

En ce 2° dimanche du Carême C, nous sommes entrainés par Jésus sur la montagne pour prier et le voir transfiguré (Lc 9, 28b-36).
Voici quelques questions pour l’Évangile de ce dimanche :
- Quel(s) aspect(s) sur Jésus s’est/se sont
éclairé(s) de façon nouvelle?
- Comment ma lecture du Pentateuque (5 premiers livres de la Bible longtemps attribués à Moïse) et/ou celle des prophètes (représentés par Élie), notamment par le choix de la 1° lecture à la messe du dimanche et en semaine pour le
carême, éclairent-elles celle de l’Évangile?
- Comment Jésus, le Fils à écouter, m’aide-t-il à vivre ma vocation de
baptisé(e), celle de fils/fille de Dieu?
- Quand m’a-t-il été donné de vivre une expérience forte et intense de prière?
- Quel événement n’ai-je pas eu envie de raconter tout de suite à d’autres?

Pour les couples et les (grands-) parents :
- Quel temps prenons-nous pour prier ensemble? (messe, groupe de prière, prière de couple)
- Comment notre alliance conjugale se laisse-t-elle nourrir et entre-t-elle en dialogue avec celle de Dieu et l’humanité?

Pour ceux et celles qui travaillent (professionnellement ou au foyer) :
- Quand m’arrive-t-il de faire une pause et de prier?
- Comment est-ce que j’écoute ceux pour qui et avec qui je travaille
?
Pour les ados :
- Quand aurais-je aimer qu'un temps de prière se prolonge infiniment?
-
Quelle parole de Jésus m' a aidé(e) à tenir après un moment difficile?

Pour les disciples-missionnaires :
- Où Jésus m'a-t-Il emmené(e) prier avec Lui à l'écart pour y vivre une expérience spirituelle ou mystique forte?
- Qu'est-ce que j'ai du mal à raconter dans ce que je vis ou ce dont j'ai été témoin?

Pour les enseignants :
- De quelle expérience spirituelle forte vécue ai-je déjà témoigné à un(e) collègue?

Bonne semaine.
OJ+ 

Voir aussi la 1° lecture (Gn 15, 5-12.17-18) [DiMail 255]
Voir aussi le psaume 26 (27) [DiMail 496]

Voir aussi la 2° lecture (Ph 3, 17 - 4,1) [DiMail 449]

Lire l'homélie "Ecouter ou voir" (13.03.2022)

Lire l'homélie "Disciples à l'écoute du Fils de Dieu" (17.03.2019)

Voir aussi la Relecture de l'Evangile en BD par Tesson

Je vous propose la lecture de deux paragraphes de la lettre apostolique de Jean-Paul II Novo Millenio Ineunte (« Au début du nouveau millénaire», du 6/01/2001) :
Transfiguration de Jésus Fra Angelico« II UN VISAGE À CONTEMPLER 16. « Nous voulons voir Jésus » (Jn 12,21). […] Les hommes de notre époque, parfois inconsciemment, demandent aux croyants d'aujourd'hui non seulement de « parler » du Christ, mais en un sens de le leur faire « voir ». L'Église n'a-t-elle pas reçu la mission de faire briller la lumière du Christ à chaque époque de l'histoire, d'en faire resplendir le visage également aux générations du nouveau millénaire? Notre témoignage se trouverait toutefois appauvri d'une manière inacceptable si nous ne nous mettions pas d'abord nous-mêmes à contempler son visage. […] Au terme du Jubilé, tandis que nous reprenons le chemin de la vie ordinaire, conservant en nous la richesse des expériences vécues en cette période toute spéciale, notre regard reste plus que jamais fixé sur le visage du Seigneur.

Le témoignage des Évangiles
17. La contemplation du visage du Christ ne peut que nous renvoyer à ce que la Sainte Écriture nous dit de lui, elle qui est, du début à la fin, traversée par son mystère, manifesté de manière voilée dans l'Ancien Testament, pleinement révélé dans le Nouveau Testament, au point que saint Jérôme affirme avec vigueur : « L'ignorance des Écritures est l'ignorance du Christ lui-même ». En restant ancrés dans l'Écriture, nous nous ouvrons à l'action de l'Esprit (cf. Jn 15,26), qui est à l'origine de ces écrits, et au témoignage des Apôtres, qui ont fait la vivante expérience du Christ, le Verbe de vie, qui l'ont vu de leurs yeux, entendu de leurs oreilles, touché de leurs mains (cf. 1 Jn 1,1). Par leur intermédiaire, c'est une vision de foi qui nous parvient, soutenue par un témoignage historique précis, un témoignage véridique que les Évangiles, malgré la complexité de leur rédaction et leur visée initiale catéchétique, nous donnent d'une manière pleinement crédible. (Cf. Vatican II, Const. dogm. sur la Révélation divine DV, n°19) »

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