5° dimanche du Temps ordinaire C (Luc 5, 1-11) (DiMail 106)
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DiMail 106 (revu)
Un jour, Jésus se trouvait sur le bord du lac de Génésareth ; la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu. Traduction AELF |
En ce 5° dimanche du temps ordinaire C, Jésus appelle des pêcheurs à être ses disciples (Lc 5, 1-11). |
Bonne semaine
OJ+
Voir aussi la 1° lecture (Is 6, 1-8) [DiMail 251]
Voir aussi le psaume 137 (138) [DiMail 607]
Voir aussi la 2° lecture (1 Co 15, 1-11) [DiMail 445]
Lire l'homélie "Isaïe, Simon et Paul" (6.02.2022)
Lire l'homélie "Sur ta parole" (10.02.2019)
Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets.
La barque est assez peut présente dans la Bible, si ce n’est à des moments rares mais importants, comme pour Noé qui construit son arche pour y abriter et sauver un couple de chaque espèce d’animaux, pour Jonas qui fuit vers Tarsis la mission que Dieu lui a confiée. Les juifs ne sont des navigateurs. Pour eux, la mer est le lieu des forces du mal et de la mort. Dans l’Évangile, Jésus se sert plus d’une fois d’une barque pour s’éloigner de la rive, enseigner la foule nombreuse et traverser le lac de Tibériade. Malgré les tempêtes ou le nombre de poissons, elle ne coule jamais ! Paul, dont St Luc fait le récit des trois voyages missionnaires dans les Actes des apôtres, a beaucoup voyagé par voie maritime.
La barque est relue par les premiers chrétiens comme une petite Église [cf. 1 P 3,20-21; « La construction de cette arche préfigure à l’évidence l’Église. Noé lui-même était sans aucun doute la figure du Christ. […] L’arche construite avec un bois imputrescible désignait l’édifice de la sainte Église, elle qui demeurera toujours avec le Christ. » Grégoire d’Elvire], celle où sont embarqués les Apôtres lors de la tempête apaisée, ou lorsque Jésus marche sur les eaux. Ce n’est pas par hasard que la partie des églises où sont rassemblés les chrétiens s’appelle la nef (= navire). Alors tous dans la même galère? « Le Vent souffle où il veut » (Jn 3,8), le Christ est à bord avec nous. Il nous montre le cap et nous essayons de tenir la barre malgré les courants marins contraires.