18° dimanche du Temps ordinaire B (Jean 6, 24-35) (DiMail 82)

DiMail 82

La foule s'était aperçue que Jésus n'était pas au bord du lac, ni ses disciples non plus. Alors les gens prirent les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
L'ayant trouvé sur l'autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l'homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son empreinte. »
Ils lui dirent alors : « Que faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit :
« L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. »
Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle oeuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l'Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c'est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
Le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours. »
Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif. »

Traduction AELF

En ce 18° dimanche du Temps ordinaire B, après avoir rejoint ses disciples qui étaient en bateau, en marchant sur la mer (6, 16-23) Jésus, commence son grand discours sur le pain de Vie (Jn 6, 24-35).
Voici quelques questions pour l’Évangile de ce dimanche :
- Quand ai-je découvert que Jésus me précédait?
- Pourquoi est-ce que je cherche Jésus?
- Quelles questions vitales m’arrive-t-il de poser à Jésus?
- Quel est Celui à l’origine de tout don (“la cause première”, dirait St Thomas d’Aquin)? Comment ma prière peut-elle être action de grâce et louange?

Pour les couples et les (grands-) parents :
- Que cherchons-nous ensemble d’important pour nous ?
- Quelle(s) parole(s) exigeante(s) avons-nous dite(s) récemment à l’un de nos (petits-) enfants ?

Pour ceux qui travaillent (professionnellement ou à la maison) :
- Avec qui ai-je eu un dialogue qui avançait par palier ?
- Dans quel esprit est-ce que je travaille 
?
Pour les ados :
- Quand ai-je trouvé Jésus à un endroit différent de celui auquel je pensais?
-
Qu'est-ce que je demande lorsque je vais communier à la messe?

Pour les disciples-missionnaires :
- Qu'est- ce que je lis pour me former et pouvoir plus facilement à des questions que mes amis me posent car ils savent que je suis croyant?
-
Quelle place a la messe dans ma vie de disciple de Jésus?

Pour les enseignants :
- Quand me suis-je inquiété(e) de l'absence d'un(e) élève?

[Je pars trois semaines en vacances. Pourquoi n’accompagnerais-tu pas les pauses dominicales par la lecture de la dernière encylique sur l’eucharistie “L’Église vit de l’Eucharistie” ou un autre livre sur ce sacrement. Les DiMails reprendront le 24 août. Si cela te manque, c’est bon signe! Allez directement à la Parole elle-même. C’est le Christ lui-même que tu rencontres, ne l’oublie pas. Et n’hésite pas à reprendre un DiMail précédent que tu aurais peut-être mis de côté un peu rapidement de côté.]
Bonne semaine
OJ+

Voir aussi la 1° lecture (Ex 16, 2-4.12-15) [DiMail 412]
Voir aussi le psaume 77 (78) [DiMail 591]
Voir aussi la 2° lecture (Ep 4, 17.20-24) [DiMail 413]

Après le signe, en voici donc l’explication. C’est ce que faisaient les Pères de l’Église : après avoir vécu et reçu un sacrement, on était mieux à même de le comprendre. C’est ce qu’on appelle une catéchèse mystagogique (= sur le mystère, un synonyme de sacrement; cf “Il est grand le mystère de la foi”). Comme pour l’iceberg dont nous ne voyons que le 1/9 émergé, Jésus nous fait entrer dans le mystère des 8/9 immergés, et cachés. « Nos repas de fête, aussi réussis soient-ils comme à la fin de chaque album d’Astérix, ne sont qu’une image en noir et blanc de ce qu’est l’Eucharistie en couleurs que nous célébrons. Et chaque messe n’est qu’une image encore floue du festin et du banquet auquel nous participerons à la fin des temps, comme un film crypté sans décodeur. Pourquoi nous faut-il passer par là? C’est une préparation pour le jour où nous verrons le film en clair. Mais il est encore trop tôt! » (OJ, dim. Trinité, 15.06.03)

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