18° dimanche du Temps ordinaire B (Jean 6, 24-35) (DiMail 82)
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DiMail 82
La foule s'était aperçue que Jésus n'était pas au bord du lac, ni ses disciples non plus. Alors les gens prirent les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. Traduction AELF |
En ce 18° dimanche du Temps ordinaire B, après avoir rejoint ses disciples qui étaient en bateau, en marchant sur la mer (6, 16-23) Jésus, commence son grand discours sur le pain de Vie (Jn 6, 24-35). |
[Je pars trois semaines en vacances. Pourquoi n’accompagnerais-tu pas les pauses dominicales par la lecture de la dernière encylique sur l’eucharistie “L’Église vit de l’Eucharistie” ou un autre livre sur ce sacrement. Les DiMails reprendront le 24 août. Si cela te manque, c’est bon signe! Allez directement à la Parole elle-même. C’est le Christ lui-même que tu rencontres, ne l’oublie pas. Et n’hésite pas à reprendre un DiMail précédent que tu aurais peut-être mis de côté un peu rapidement de côté.]
Bonne semaine
OJ+
Voir aussi la 1° lecture (Ex 16, 2-4.12-15) [DiMail 412]
Voir aussi le psaume 77 (78) [DiMail 591]
Voir aussi la 2° lecture (Ep 4, 17.20-24) [DiMail 413]
Après le signe, en voici donc l’explication. C’est ce que faisaient les Pères de l’Église : après avoir vécu et reçu un sacrement, on était mieux à même de le comprendre. C’est ce qu’on appelle une catéchèse mystagogique (= sur le mystère, un synonyme de sacrement; cf “Il est grand le mystère de la foi”). Comme pour l’iceberg dont nous ne voyons que le 1/9 émergé, Jésus nous fait entrer dans le mystère des 8/9 immergés, et cachés. « Nos repas de fête, aussi réussis soient-ils comme à la fin de chaque album d’Astérix, ne sont qu’une image en noir et blanc de ce qu’est l’Eucharistie en couleurs que nous célébrons. Et chaque messe n’est qu’une image encore floue du festin et du banquet auquel nous participerons à la fin des temps, comme un film crypté sans décodeur. Pourquoi nous faut-il passer par là? C’est une préparation pour le jour où nous verrons le film en clair. Mais il est encore trop tôt! » (OJ, dim. Trinité, 15.06.03)