33° dimanche du Temps ordinaire B (Marc 13, 24-32) (DiMail 95)
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DiMail 95
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : Traduction AELF |
En ce 33° dimanche du Temps ordinaire B, Jésus nous parle de sa venue à la fin des temps (Mc 13, 24-32) au moyen du genre apocalyptique*. |
Bonne semaine.
OJ+
Voir aussi la 1° lecture (Dn 12, 1-3) [DiMail 241]
Voir aussi le psaume 15 (16) [DiMail 600]
Voir aussi la 2° lecture (He 10, 11-14.18) [DiMail 430]
Lire l'homélie "Paroles d'espérance au coeur de la détresse" (17.11.2024)
Lire l'homélie "Jésus : le retour" (14.11.2021)
Lire l'homélie "Celui qui viendra" (17.11.2018)
Que la comparaison du figuier vous instruise : Dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l'été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l'homme est proche, à votre porte.
Le genre apocalytique est un genre littéraire de la Bible. C’est le cas du livre de Daniel (1° lecture), des dernières paroles de Jésus avant sa passion, chez les synotiques (Mt 24, Mc 13, Lc 21, 5-36) et du dernier livre du Nouveau Testament, l’Apocalypse de St Jean.
Le mot grec "apocalupsis" (cf Ap 1,1) se traduit par "révélation". Ce genre littéraire est caractéristique des temps de persécutions des croyants, qu’ils soient juifs (entre -167 et -164, racontée par le livre des Martyrs d’Israël ou des Maccabée) ou chrétiens (fin du premier siècle et suivants). Les auteurs des apocalypses cherchent à soutenir la foi et à encourager l’espérance des croyants en rappelant que Dieu ne les abandonne pas, qu’il continue de veiller sur eux et qu’il viendra en vainqueur pour eux. Cela donne des images et des représentations grandioses et cosmiques. Si le livre de Daniel est situé à Babylone du temps de Nabuchodonosor et de ses successeurs, il est écrit pendant la persécution d’Antiochus Épiphane (167-164 avant J-C). En déplaçant ainsi l’action et le lieu (on sait que les exilés sont revenus de Babylone), l’auteur du livre de Daniel rappelle aux persécutés que leurs pères ont subi les mêmes épreuves dont ils sont sortis vainqueurs, les invitant à reconnaître la présence de Dieu à leurs côtés. Les sectes, qui font une lecture partielle de la Bible, fondamentaliste et littérale (cf témoins de Jéhova), puisent allègrement dans ces passages, "imposant" la conversion par la peur des foudres divines.