13° dimanche du Temps ordinaire B (Marc 5, 21-43) (DiMail 223)

DiMail 223

Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac.
Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans... — Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré — ... cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui t'écrase, et tu demandes : 'Qui m'a touché ?' »
Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste. Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L'enfant n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille.
Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher — elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés.
Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger.

Traduction AELF

En ce 13° dimanche du Temps ordinaire B, Jésus opère la guérison de deux femmes : la fille de Jaïre et la femme qui faisait une hémorragie (Mc 5, 21-43).
Voici quelques questions pour l'Évangile de ce dimanche :
- Quelle(s) prière(s) et demande(s) urgente(s) et pressante(s) ai-je adressée(s) à Jésus?
- Comment est-ce que je réagis quand je suis interrompu(e) dans ce que je fais ou ce que j’ai à faire?
- Quelle opération grave a été très coûteuse?
- Quel est mon regard par rapport à la guérison inexpliquée par la médecine, d’une personne que je connais?
- Comment le Christ Jésus continue-t-il à agir pour nous?

Pour les couples et les (grands-) parents :
- Quand avons-nous été inquiets pour la santé d’un de nos (petits-) enfants?
- Quelle part a le toucher physique dans la manière de nous exprimer notre amour et notre présence rassurante?

Pour ceux qui travaillent (professionnellement ou à la maison) :
- Quand ai-je été témoin d’une situation économique difficile, voire désespérée, qui s’est retournée?
- Quand est-ce que je me suis sentie oppressé(e), obligé(e) à agir alors que je ne m’y attendais pas?

Pour les ados :
- Pour lequel ou laquelle de mes ami(e)s me suis-je inquiété(e) pour sa santé?
-
Qui ai-je vu "renaître" après un moment de crise, ...?
Pour les disciples-missionnaires :
- Qui m'a appelé pour aller prier auprès et pour quelqu'un qui était mourant?
Quel miracle dont j'ai été témoin ou le bénéficiaire est-ce que je raconte?

Pour les enseignants :
- Quel élève a eu une intuition qui s'est confirmée?

Bonne semaine.
OJ+

Voir aussi la 1° lecture (Sg 1, 13-15 . 2, 23-24) [DiMail 222]
Voir aussi le psaume 29 (30) [DiMail 588]
Voir aussi la 2° lecture (2 Co 8, 7.9.13-15) [DiMail 404]

Lire l'homélie "Les 2 femmes" (30.06.2024)

Lire l'homélie "Jésus,  l'homme-Dieu libre" (28.06.2015)

Jésus saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher — elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés.

Jésus saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher — elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés.

La foi de la femme aux pertes de sang depuis 12 ans

Le retour à la vie de la fille de Jaïre qui était morte

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