30° dimanche du Temps ordinaire B (Marc 10, 46b-52) (DiMail 92)

DiMail 92

Tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle, Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.
Apprenant que c'était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! »
Beaucoup de gens l'interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! »
Jésus s'arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l'aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t'appelle. »
L'aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? — Rabbouni, que je voie. »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t'a sauvé. » Aussitôt l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route.

Traduction AELF 

En ce 30° dimanche du Temps ordinaire B, Jésus rencontre et guérit Bartimée, un mendiant aveugle (Mc 10, 46b-52).
Voici quelques questions pour l'Évangile de ce dimanche :
- Qui m'a donné confiance au point de crier ma prière vers Jésus alors qu'il y avait de si nombreux obstacles et murs, entre nous?
- Qu'est-ce qui m'a fait crier de plus belle alors que l'on voulait me faire taire?
- Quand ai-je laissé le manteau dans lequel je me cachais, le manteau de mes peurs, de ma timidité qui me cachait des autres?
- Qu'est-ce qui m'a (re)mis en route dans ma manière de vivre comme disciple de Jésus?
- Qu'est-ce que la foi me fait voir et faire de façon nouvelle?

Pour les couples et les (grands-) parents :
- Qu'est-ce que je ne veux pas voir chez celui/celle que mon coeur
aime?
- Comment écoutons-nous et prenons-nous en compte les demandes-appels de nos (petits-) enfants?
- Quelle place occupe la télévision dans notre famille? Quel regard critique avons-nous?

Pour ceux et celles qui travaillent (professionnellement ou au foyer) :
- Comment est-ce que je regarde ceux qui sont sur le bord de la route du travail (chômage, marginaux, malades, handicapés, ...)?
- A quelle(s) occasion(s) m'arrive-il d'encourager et de donner confiance à quelqu'un qui en a besoin
?
Pour les ados :
- Quel est le cri que j'adresse à la société, à mes parents, à Dieu dont j'ai l'impression qu'ils ne l'entendent pas?
- Dans ma classe, au collège ou au lycée, qui a un handicap ou est mis à l'écart sur le bord du chemin
?

Pour les disciples-missionnaires :
- Dans quel(s) domaine(s) ai-je du mal à me faire entendre du Seigneur? de l'Eglise?
- A quelle occasion ma foi au Christ Jésus m'a-t-elle permis de tenir au-delà de toute espérance
?

Pour les enseignants :
- A quel élève rejeté qui m'avait appelé ai-je permis de grandir alors que les autres élèves ne voulaient pas l'entendre
?

Bonne semaine.
OJ+

Voir aussi la 1° lecture (Jr 31, 7-9) [DiMail 236]
Voir aussi le psaume 125 (126) [DiMail 599]
Voir aussi la 2° lecture (He 5, 1-6) [DiMail 427]

Lire l'homélie "Déplacements et transformations" (27.10.2024)

Lire l'homélie "Question de regard" (25.10.2015)

Tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle, Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.

Tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle, Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.

Jésus pose la même question qu'à Jacques et Jean dans l'épisode précédent, et va exaucer la demande. C'est une question de foi. Les deux frères restaient aveugles en posant leur question. Voilà semble-t-il la différence ! Qu'en est-il lorsque j'ai l'impression de ne pas être exaucé(e)? Est-ce que je ne vois pas le résultat? Est-ce que je persiste dans ma logique trop humaine? Parfois l'un, parfois l'autre, parfois les deux?
Que de changements et de transformations! Ou quand un "aveugle" (v. 46.49.50) se met à voir et devient un "homme" (v. 52). Celui qui "était assis au bord de la route", devient celui qui suit Jésus sur celle vers Jérusalem. Celui qui était seul va entrer dans la communauté des disciples.
Jéricho est une ville-oasis à une dizaine de km au nord de la mer Morte, à 250 m. au dessous du niveau de la Méditerranée. Pour se rendre à Jérusalem (entre 700 et 800 m. au dessus du niveau de la Méditerranée), il faut emprunter le wadi Qelt pour monter vers la ville. Les fouilles archéologiques montrent que Jéricho connaît une présence humaine qui remonte avant le 8° millénaire avant J-C. Jéricho est célèbre pour Rahab (Jos 2) et sa prise lors de l'entrée des Hébreux en Terre promise (Jos 6) après le passage du Jourdain. Le récit est une véritable liturgie. Lorsque les pèlerins se rendent en pèlerinage à Jérusalem, ils chantent les psaumes des montées (120-134) comme Jésus l'a fait avant son entrée à Jérusalem. C'est aussi à Jéricho que Jésus rencontre Zachée qui cherchait aussi à le voir (Lc 19, 1-10). Par contre, l'homme agressé de la parabole du bon Samaritain parcourait ce chemin en sens inverse (Lc 10,30).

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