Dimanche de la sainte famille B (Luc 2, 22-40) (DiMail 51)

DiMail 51

Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. »
Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère :
« Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. — Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. — Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »
Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

Traduction AELF

En ce dimanche, nous fêtons la famille humaine B que Dieu notre Père a donné à son Fils lors de sa venue humaine parmi nous. Nous écoutons le récit du pèlerinage de Marie et de Joseph avec Jésus à Jérusalem, et les belles rencontres qu'ils ont pu faire : Syméon et Anne (Lc 2, 22-40).
Voici quelques questions pour l'évangile de ce dimanche :
- Quel pèlerinage peut être important pour moi?
- Qu'est-ce que je peux offrir de moi-même au Seigneur?
- De quoi ai-je envie d’être témoin dans ma vie avant de mourir?
- Si je tenais l'enfant Jésus dans mes mains, quelle prière lui adresserais-je? Qu'est-ce que je lui dis lorsque je
communie?
- De qui est-ce que je dis du bien?
- A quelle(s) occasion(s) Jésus est-il venu dévoiler mes pensées secrètes?
- De quelle manière est-ce que je sers Dieu?
Pour les couples et les (grands-) parents :
- Si nous avons un/des (petits-) enfant(s), qu'avons ressenti lors de son/leur
baptême?
- Sur ce qui peut être dit sur notre/nos (petits-) enfant(s), qu'est-ce qui peut nous étonner?
- Quelle démarche chrétienne vivons-nous ensemble en couple?
Pour ceux qui travaillent (professionnellement ou à la maison) :

- Comment est-ce que j'écoute et prends en compte l'expérience et la vision d'un Ancien ?
- Quand je présente au Seigneur le travail de ma semaine en même temps que le pain et le vin, lors de la présentation du pain et du vin, qu’est-ce que cela change?
- Quand je fais une pause dans ma journée de travail en m'arrêtant dans une église ou en allant à la messe, qu'est-ce qui est différent après?
Pour les ados :
- Quand est-ce que mes parents m'ont présenté(e) au Seigneur?
- Quand ai-je compris que la grâce du Seigneur était sur moi?

Pour les disciples missionnaires :
- La fidélité de quelle personne m'aide-t-elle à être patient?
- Quelle(s) personne(s) est-ce que j'aime bénir et même leur souhaiter : "Que Dieu te bénisse"?

Pour les enseignants :
- Qu'est-ce que j'ai attendu de voir longtemps chez un élève avant que cela n'arrive enfin?

Bonne semaine. Et tous mes vœux pour cette nouvelle année.
OJ+

Voir aussi la 1° lecture (Gn 15, 1-6 ; 21, 1-3) [DiMail 376]
Voir aussi le psaume 104 (105) [DiMail 564] 
Voir aussi la 2° lecture (He 11, 8.11-12.17-19) [DiMail 472]

Lire l'homélie "Famille réelle" (28.12.2014)

Une famille où il fait bon vivre, où ce qui réunit est plus important que ce qui peut diviser. C'est une communauté éducative où chacun avance à son rythme soutenu et encouragé par les autres membres. C'est une communauté de dialogue où la parole alterne avec le silence, où des débats peuvent avoir lieu dans le respect de chacun, où l'on apprend à décrypter les silences, les non-dits et les secrets. C'est une communauté de valeurs, où la fraternité, la confiance en l'homme et la foi en Dieu peuvent coexister. C'est une communauté de vie ensemble où dans les différences qui sont des richesses, les manques des uns peuvent venir mettre en valeur les talents des autres, où chacun entretient son espace de solitude et prend part à la vie commune.
Une famille, celle de Jésus comme la nôtre, est un lieu de vie et de croissance faite de petits bonheurs quotidiens à travers la joie de donner et la joie de recevoir, où chacun est responsable de l'autre. C'est une école de la vie en Eglise et dans le monde.

Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu

Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu

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