3° dimanche de Carême B (Jean 2, 13-25) (DiMail 63)
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DiMail 63
Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem.
Il trouva installés dans le Temple les marchands de boeufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs boeufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. » Ses disciples se rappelèrent cette parole de l'Écriture : L'amour de ta maison fera mon tourment. Les Juifs l'interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais le Temple dont il parlait, c'était son corps. Aussi, quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela ; ils crurent aux prophéties de l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite. Pendant qu'il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en lui, à la vue des signes qu'il accomplissait. Mais Jésus n'avait pas confiance en eux, parce qu'il les connaissait tous et n'avait besoin d'aucun témoignage sur l'homme : il connaissait par lui-même ce qu'il y a dans l'homme. Traduction AELF |
En ce 3° dimanche de Carême B, Jésus monte à Jérusalem et se rend au Temple (Jn 2, 13-25). |
Bonne semaine.
OJ+
Voir aussi la 1° lecture (Ex 20, 1-17) [DiMail 205]
Voir aussi le psaume 18 (19) [DiMail 572]
Voir aussi la 2° lecture (1 Co 1, 22-25) [DiMail 391]
Lire l'homélie "Chemin scripturaire du Carême B" (3.03.2024)
Lire l'homélie "Des paroles qui libèrent et des signes qui font croire en Jésus" (8.03.2021)
Lire l'homélie "Sacrifices, signes et sagesse" (4.03.2018)
Voir aussi l'Evangile du 3° dimanche de Carême A (Jn 4, 5-42) [DiMail 10]
Voulu par le roi David (2 S 7, 1-3), c'est son fils Salomon qui le fera construire (1 R 5,15 - 7,51). Il abrite l'arche d'Alliance et est le signe de la présence de Dieu au milieu de son peuple. Il sera détruit après la prise de Jérusalem par Nabuchodonosaur en - 587. Un 2° temple, bien plus modeste, annoncé par Ézéchiel (40-48) sera construit au retour de l'exil (inauguré en - 515), avec l'encouragement des prophètes Aggée et Zacharie (Esdras 3 - 6). C'est celui que connut Jésus. Il fut détruit en l'an 70 par les Romains. Il n'en reste que l'esplanade où est actuellement la mosquée El-Aqsa et la coupole du Dôme du Rocher. Les juifs se rendent au Mur occidental (improprement appelé "mur des lamentations", c'est en fait le dernier vestige du rempart qui entourait le Temple) pour prier.
Dans le texte grec, 2 mots sont traduits par en français par Temple : "iéron" (= parvis extérieur) (v. 14.15) et "naos" (= sanctuaire) (v. 19.20.21). En effet, le Temple est composé de différents espaces dont le plus important est le "Saint des Saints", à cause de la Shekhina (= "présence de Dieu"). Avec Jésus, on passe à un temple nouveau et définitif.
Par rapport à la compréhension de la résurrection, nous faisons un pas de plus que la semaine dernière. Nous passons du "en se demandant entre eux ce que voulait dire : 'ressusciter d'entre les morts'" (Mc 9,10) au "en trois jours, je le relèverai. [...] Quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela."
La lecture de l'Évangile du 3° dimanche de l'année A (Jn 4, 5-42, rencontre de Jésus avec la Samaritaine; thème de l'eau) est possible s'il y a des scrutins (= étapes vers le baptême pour des catéchumènes adultes).