3° dimanche de l'Avent C (Luc 3, 10-18) (DiMail 99)

DiMail 99

Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? »
Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu'il partage avec celui qui n'en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu'il fasse de même ! »
Des publicains (collecteurs d'impôts) vinrent aussi se faire baptiser et lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « N'exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
À leur tour, des soldats lui demandaient : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites ni violence ni tort à personne ; et contentez-vous de votre solde. »
Or, le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n'était pas le Messie.
Jean s'adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas. »
Par ces exhortations et bien d'autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

Traduction AELF

En ce 3° dimanche de l’Avent C si l’on ne voit pas encore Jésus, Jean en parle indirectement au peuple qui vient recevoir son baptême avec de l’eau (Lc 3, 10-18).
Voici quelques questions pour l’Évangile de ce dimanche :
- Comment est-ce que je réponds à quelqu’un qui me demande un conseil?
- Que Jean-Baptiste me répondrait-il si je lui posais la question?
- Quand m’arrive-t-il de demander à d’autres, ou à Dieu, l’impossible?
- Comment ma vie de baptisé(e), conduite par l’Esprit Saint, est-elle initiation et conversion permanentes? Quelle place le sacrement du
pardon et de la réconciliation (comme confession de l’amour de Dieu déjà à l’oeuvre dans ma vie, et repentir sincère et retour à lui par l’expression de mon péché) occupe-t-il dans ma vie?
- Comment m’arrive-t-il de parler de Jésus avec des images de la vie ordinaire?

Pour les couples et les (grands-) parents :
- M’arrive-t-il d’exiger plus de mon conjoint que ce qu’il/elle peut faire? En discutons-nous?
- Comment allons-nous fêter
Noël autrement, cette année?

Pour ceux et celles qui travaillent (professionnellement ou au foyer) :
- Les exigences que je fixe pour les autres sont-elles réalistes? Sont-elles au service d’une meilleure qualité de relation humaine?
- A quelle(s) occasions(s) mon travail peut-il générer une certaine forme de violence psychique, affective, morale ou physique, contre moi-même et/ou d’autres
?
Pour les ados :
- Quelle réponse Jean Baptiste pourrait-il me faire à une question que je me pose?
-
Que pourrais-je dire à un(e) de mes ami(e)s qui me demande qui est Jésus pour moi ?
Pour les disciples-missionnaires :
- Qu'est-ce qui m'aide à discerner ce que je dois faire?
- Comment est-ce que j'annonce la Bonne Nouvelle?

Pour les enseignants :
- Qu'ai-je répondu à l'un(e) de mes élèves qui me demandait "Que dois-je faire?"?

En Avent toute!
OJ+

Voir aussi la 1° lecture (So 3, 14-18) [DiMail 245]
Voir aussi le cantique d'Isaïe (Is 12) [DiMail 566]
Voir aussi la 2° lecture (Ph 4, 4-7) [DiMail 434]

Lire l'homélie "La joie des disciples de Jésus" (12.12.2021)

Lire aussi l'homélie "Le Seigneur aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour" (16.12.2018)

Lire aussi l'homélie "Plongée dans la miséricorde" (13.12.2015)

Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » (Tableau de Léonard de Vinci)

Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » (Tableau de Léonard de Vinci)

"Que devons-nous faire?"revient par trois fois. La même question est posée par trois groupes et la réponse change et tient compte de chacun. Remarquons qu’il n’est jamais questions de Dieu, mais toujours des relations avec les autres. Pourquoi? Parce que ce que Jean-Baptiste répond au plan éthique est ancré dans la foi d’Israël en un Dieu qui ne sait que donner et se donner (cf. réponse aux foules), en un Dieu qui est juste (cf. réponse aux publicains), en un Dieu qui est le Prince de la paix (cf. réponse aux soldats).
De notre côté, cela ne doit pas nous rendre fainéants en faisant de nous des suiveurs d’une pensée prémachée et prête à consommer, mais cela nous invite à plus de responsabilité, à former notre conscience et à exercer notre esprit critique et notre discernement.

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