1° dimanche de l'Avent C (Luc 21, 25-28.34-36) (DiMail 97)
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DiMail 97
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête. Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l'homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. Traduction AELF |
En ce dimanche, commencent une nouvelle année liturgique, où nous écouterons davantage l’évangile de St Luc (année C), et l’Avent. Au-delà des signes cosmiques et des réactions humaines, Jésus nous annonce la venue du Fils de l’homme et donne quelques consignes pour vivre le temps de l’attente que chacun pourra formuler positivement (Lc 21, 25-28.34-36) (cf encouragements de Paul aux Thessaloniciens dans la 2° lect.). |
Bon Avent.
OJ+
Voir aussi la 1° lecture (Jr 33, 14-16) [DiMail 243]
Voir aussi le psaume 24 (25) [DiMail 602]
Voir aussi la 2° lecture (1 Th 3,14 - 4,2) [DiMail 432]
Lire l'homélie "L'espérance du petit garçon" (2.12.2018)
L’Avent est marqué par le temps des annonces : celle de la naissance de Jésus (premières lectures extraites du Premier Testament), celle des temps messianiques (évangile) et de la venue du Christ (= parousie; 2° lectures extraites d’une lettre du Nouveau Testament, à l’exception de celle du 4° dimanche). Si les lectures de ce dimanche semblent très proches de celles de dimanche dernier, c’est que depuis le commencement et jusqu’à l’accomplissement total des promesses, c’est toujours à la vigilance que nous sommes appelés, et que les deux avènements (la 1° venue est déjà arrivée; nous attendons la 2° et dernière) sont liés.
Au moment où une nouvelle année liturgique commence, que certains se demandent ce que la précédente leur a apporté, nous avons avancé sur le chemin de la vie spirituelle. Non à la manière du bœuf qui tourne en rond sur l’aire, dans la répétition et la monotonie, qui conduit au désespoir, mais à la manière d’un escalier en colimaçon où nous nous retrouvons au même endroit, mais un étage plus haut, toujours plus prêts du but...