21° dimanche du Temps ordinaire C (Luc 13, 22-30) (DiMail 131)
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DiMail 131 (revu)
Dans sa marche vers Jérusalem, Jésus passait par les villes et les villages en enseignant. Traduction AELF |
En ce 21° dimanche du temps ordinaire C, Jésus confirme un salut universel (Lc 13, 22-30) et pas uniquement réservé au peuple de la première alliance, comme l’annonçait déjà Isaïe (66, 18-21) dans la 1° lecture (DiMail 287). Voici quelques questions pour l’Évangile de ce dimanche : - Que puis-je faire pour aider d’autres à recevoir ce salut offert? - Qu’est-ce qui pourrait m’encombrer pour me donner l’impression que la porte est étroite? - Quand m’est-il arrivé de regretter d’avoir remis à plus tard ce que j’aurais déjà pu commencer au moment où j’y avais pensé? - M’est-il arrivé de me complaire à faire le mal? Dans quelles circonstances? Quel(s) moyen(s) ai-je pris pour changer, pour y mettre fin? Qu(i)’est-ce qui m’a fait changer? Pour les couples et les (grands-) parents : - Comment suis-je entré(e) dans ma belle-famille? - Comment réagissons-nous lorsqu’un de nos (petits-) enfants pleure? Pour ceux qui travaillent (professionnellement ou à la maison) : - Dans quel esprit est-ce que je passe un entretien d’embauche?
- Quels sont mes critères pour gérer mes horaires d’arrivée au travail et de retour à mon domicile ? Et si je trouvais un jour la porte close …?
Pour les disciples-missionnaires : - A quel point suis-je préoccupé(e) par le salut de tous? - Qui ai-je aidé à trouver la porte étroite puis conseillé pour y entrer? |
Bonne semaine.
OJ+
Voir aussi la 1° lecture (Is 66, 18-21) [DiMail 287]
Voir aussi le psaume 116 (117) [DiMail 497]
Voir aussi la 2° lecture (He 12, 5-7.11-13) [DiMail 474]
Voir aussi l'homélie "La porte étroite sera fermée" (25.08.2013)
Le salut, c’est participer à la vie de Dieu. En cela, par notre baptême, c’est déjà en partie le cas. Cependant, Jésus nous met en garde : l’appartenance au peuple d’Israël ou à l’Eglise n’est pas une assurance à 100%, ni une garantie. Il n’y a rien d’automatique en ce qui concerne la fin des temps, pour le festin du royaume des cieux, lorsque Dieu nous fera pleinement participer à sa gloire, lorsqu’il nous divinisera. De plus, il ne s’agit pas de ne sauver individuellement son âme, mais d’un salut collectif. Autrement dit, nous ne serons pas sauvés contre les autres, mais avec eux. N’oublions pas que pour qu’il y ait des sauvés, il a fallu un Sauveur. C’est bien celui qui est en marche vers Jérusalem, celui qui est interrogé, celui qui passera par la porte étroite de la croix, puis par celle du tombeau. Dans un sens puis dans l’autre. Y entrant mort, en sortant relevé, ressuscité.