19° dimanche du Temps ordinaire C (Hébreux 11, 1-2.8-19) (DiMail 472)

DiMail 472

Frères,
la foi est le moyen de posséder déjà ce qu'on espère, et de connaître des réalités qu'on ne voit pas. Et quand l'Écriture rend témoignage aux anciens, c'est à cause de leur foi.
Grâce à la foi, Abraham obéit à l'appel de Dieu : il partit vers un pays qui devait lui être donné comme héritage. Et il partit sans savoir où il allait. Grâce à la foi, il vint séjourner comme étranger dans la Terre promise ; c'est dans un campement qu'il vivait, ainsi qu'Isaac et Jacob, héritiers de la même promesse que lui, car il attendait la cité qui aurait de vraies fondations, celle dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l'architecte.
Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge, fut rendue capable d'avoir une descendance parce qu'elle avait pensé que Dieu serait fidèle à sa promesse. C'est pourquoi, d'un seul homme, déjà marqué par la mort, ont pu naître des hommes aussi nombreux que les étoiles dans le ciel et les grains de sable au bord de la mer, que personne ne peut compter.
C'est dans la foi qu'ils sont tous morts sans avoir connu la réalisation des promesses ; mais ils l'avaient vue et saluée de loin, affirmant que, sur la terre, ils étaient des étrangers et des voyageurs. Or, parler ainsi, c'est montrer clairement qu'on est à la recherche d'une patrie. S'ils avaient pensé à celle qu'ils avaient quittée, ils auraient eu la possibilité d'y revenir. En fait, ils aspiraient à une patrie meilleure, celle des cieux. Et Dieu n'a pas refusé d'être invoqué comme leur Dieu, puisqu'il leur a préparé une cité céleste.
Grâce à la foi, quand il fut soumis à l'épreuve, Abraham offrit Isaac en sacrifice. Et il offrait le fils unique, alors qu'il avait reçu les promesses et entendu cette parole : C'est d'Isaac que naîtra une descendance qui portera ton nom. Il pensait en effet que Dieu peut aller jusqu'à ressusciter les morts : c'est pourquoi son fils lui fut rendu ; et c'était prophétique.

Traduction AELF

Abraham et Sara Marc ChagallEn ce 19° dimanche du temps ordinaire C, l'auteur donne en exemple la foi d'Abraham et de Sara (He 11, 1-2.8-9).
Voici quelques questions pour l’Évangile de ce dimanche :
- Qu'est-ce que j'espère?
- Quelles sont les réalités que je ne vois pas et que je connais?
- Qu'est-ce qui m'étonne le plus dans l'histoire d'Abraham et dans son chemin de croyant?
- Dans quelles circonstances ai-je fait l'expérience de la fidélité de Dieu?

- Quelle est la patrie meilleure à laquelle j'aspire?
Pour les couples et les (grands-) parents :
- Dans quels événements de l'histoire conjugale d'Abraham et Sara nous retrouvons-nous?
- A quelle épreuve avons-nous été soumis au sujet de l'un de nos (petits-) enfants?

Pour ceux et celles qui travaillent (professionnellement ou au foyer) :
- Qu'est-ce que je fais grâce à la foi que je ne ferai pas sinon?

- Quelle épreuve professionnelle ai-je vécu et m'a fait "toucher" ma pauvreté ou ce à quoi Dieu me demandait de renoncer qui me paraissait si important?

Bonne semaine.
OJ+  

Voir aussi la 1° lecture (Sg 18, 6-9) [DiMail 284]
Voir aussi le psaume 32 (33) [DiMail 622]
Voir aussi l'Evangile (Lc 12, 32-48) [DiMail 129]

Voir aussi l'homélie "la foi d'Abraham" (11.08.2013)

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