Notre Dieu est incroyable Homélie 12° dim TO B (22.06.2024)
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Samedi 22 juin 2024 12° dim TO B Fête de la St Jean
Notre Dieu est incroyable !
A certains moments de notre vie, nous pouvons être dépassés par les événements extérieurs, comme Job qui a tout perdu ou comme les disciples qui sont dans la barque en pleine tempête. Qu’ont-ils découvert sur eux et sur Dieu ? Commençons d’abord par Dieu puis nous verrons quelle traversée le Seigneur vit avec nous.
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Ce que Dieu est capable de faire est bien plus grand que ce que nous pouvons imaginer. Ce qu’il a déjà créé pendant les 6 jours de la Création (cf Gn 1), même si c’est une manière de raconter les choses, est grandiose et merveilleux. Ce qu’il a fait pour Abraham et Sara en leur donnant un enfant à plus de 90 ans alors qu’ils n’avaient pas pu en avoir auparavant, c’est extraordinaire ! Ce qu’il a fait en ouvrant un passage dans la Mer Rouge était inattendu. C’est le fondement de la foi du peuple d’Israël, des tributs des fils de Jacob. Notre Dieu est un Dieu Sauveur, libérateur, puissant et agissant sur les éléments de la création. A la prière des prophètes Elie et Elisée, Il a ramené à la vie des enfants qui étaient morts. Combien de fois, a-t-Il réalisé et accompli les promesses qu’il avait faites vis-à-vis de la descendance d’Abraham.
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Personne n’avait jamais imaginé que Dieu était Père, qu’il enverrait son Fils comme le Messie et le Sauveur de tous les hommes ! Quelle implication ! Quand le Seigneur déclare qu’Il nous aime, ce ne sont pas que des paroles, ni des mots en l’air : c’est concret, c’est réel. Que Dieu le Fils devienne humain, naissant d’une femme, grandissant jusqu’à devenir adulte, c’est dire combien l’humanité compte aux yeux de Dieu. Et quand il va jusqu’à se laisser condamné à mort alors qu’il était innocent c’est que ce chemin qui pour n’importe qui une malédiction, une vraie raison de nous révolter, de clamer son innocence, est finalement le moment où son amour, sa Passion pour tous les pécheurs est encore plus visible aux yeux de tous, même si peu étaient présents au pied de la croix. Accepter d’aimer des personnes qui nous font souffrir quelle preuve d’amour ! L’amour du Christ nous saisit quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous. Et tout ne s’est pas arrêté au tombeau dans lequel son corps mort a été déposé après la crucifixion. Il est descendu au séjour des morts visiter tous ceux qui avaient cru en la promesse de la venue du Messie, et qui avaient espéré que Dieu enverrait un Sauveur, un Rédempteur, Celui qui paierait la dette de la désobéissance pour libérer les auteurs et toutes celles et tous ceux qu’ils avaient entraîné à leur suite. Le Père a relevé son Fils de la mort et du tombeau en le ressuscitant. Il donne son Souffle de vie et d’amour pour nous entraîner dans ce processus de transformation, de divinisation.
Ce que le Seigneur continue de faire jour après-jour, en maintenant la vie est d’une grande puissance d’amour vivifiant et sanctifiant pour nous décentrer de nous-mêmes, pour prendre soin des blessés de la vie, des étrangers, de ceux d’une autre religion même s’ils ne nous font pas de cadeau, de tous ceux qui sont pour nous étranges, étrangers, différents. En nous rappelant l’histoire de Saul de Tarse devenu St Paul, souvenons toujours que même une personne qui se comporte avec une violence verbale et physique pourra devenir un frère ou une sœur en Christ.
Le Seigneur nous fait vivre une traversée : Alors, nous aussi, passons sur l’autre rive ! De la rive de la mort, à la rive de la vie. De la rive de la peur à la rive de la foi. De la rive de la méfiance à la rive de la confiance. De la rive de l’indifférence à la rive de l’attention aux autres. De la rive de la tristesse à la rive de la joie. De la rive des murmures et des plaintes à la rive de l’émerveillement et l’action de grâce. De la rive où l’on est sourd aux appels des autres à la rive où on les entend et où on fait le maximum de ce qui est possible, et où on demande au Seigneur de nous aider à faire ce qu’on ne peut pas faire humainement.
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Pour passer d’une rive à l’autre, il faut du temps. Et le plus important est de quitter la rive pour monter dans la barque, même si nous ne maîtrisons pas tout, mais si nous ne savons pas ce que nous vivrons par avance. Et dans le bateau, nous ne sommes pas seuls. Il y a aussi des frères et des sœurs. Il y a des inconnus. Il y a ceux qui sont réveillés et qui ont bien conscience des dangers qu’il faut affronter dans la tempête, mais il y a aussi celui qui dort, que cette tempête n’effraie pas. Jésus est dans notre bateau
J’ai Jésus dans mon bateau (x 8)
R/ Même dans la tempête Et même dans les vagues Jésus Lui Il dort Au fond du bateau (x2)
[RAP] Papa désolé J’ai beaucoup parlé Et souvent j’ai manqué de foi, Trop souvent j’ai manqué de Toi, De Ta présence et de Tes bras Qui est cet homme à qui vents et marées obéisse à chaque fois ? J’ai entendu, mes yeux ont vu, Ta puissance ô Roi des rois Ô daddy oh, j’te confie ma vie Pourquoi paniquer si tu conduis ? Merci pour les épreuves, Une étoile brille mieux à travers la nuit J’avais tête sous l’eau, Tu m’as relevé, T’as fait le boulot A deux, jamais solo, Avec Jésus dans mon bateau
J’ai Jésus dans mon bateau (x 8)
(Hillsong Jeunes avec Conozco)
Job était seul. Ses amis ne l’ont pas réconforté. Et dans cet abandon à Dieu, il a fait une vraie rencontre qui lui fera dire : Je ne te connaissais que par ouï-dire. Maintenant, mes yeux t’ont vu » (Jb 42, 5)
Jb 38, 1.8-11; Ps 106 ; 2 Co 5, 14-17 ; Mc 4, 35-41
P. Olivier Joncour