Deux nouvelles brebis Homélie 4° dim TP C (7.05.2022)

Samedi 7 mai 4° dim TP C NDA Gennevilliers Entrée en catéchuménat Lucy et Sira

Deux nouvelles brebis

brebis

Nous venons d’écouter les derniers versets du début du début du chapitre 10 de l’évangile selon St Jean où Jésus se présente comme le Bon berger qui prend soin de ses brebis, la descendance d’Abraham. Il annonce qu’il a d’autres brebis qui ne sont pas dans cet enclos dont il veut s’occuper (cf 10,16). Ce sont tous les disciples de Jésus qui ne sont pas juifs. C’est-à-dire la quasi totalité de l’Église aujourd’hui. Cela a commencé avec un centurion romain et toute sa maison (cf Ac 10). Cela a continué à Antioche de Pisidie où Paul et Barnabé ont rappelé que Jésus est venu sauver tous les hommes, y compris les païens. C’est cela qui a donné de la joie aux non-juifs qui les ont entendus. Lucy et Sira en font aussi partie, elles qui qui ont été attirées par Jésus dans des circonstances différentes. Elles ont rencontré des témoins crédibles, pas parfaits, mais qui essaient de vivre l’Evangile que Jésus propose. Arrêtons-nous sur les paroles de Jésus pour mieux découvrir qui il est :

les dsiciples écoutent la voix de Jésus

- Mes brebis écoutent ma voix

C’est ce que nous venons de faire. Nous avons écouté la voix de celui qui nous aime, du Fils de Dieu qui est venu vivre notre vie d’humains. Il est la voix de la Vérité sur Dieu et sur ce qu’Il attend que nous soyons comme hommes et femmes. Sa voix fait du bien. Il est tout le contraire d’une voix qui cherche à perdre, à égarer, à semer la confusion, l’erreur et le doute. Parce qu’Il est digne de confiance, nous pouvons lui faire confiance.

- Moi je les connais

Tu as du prix à mes yeux et je t'aime (Isaïe 43)

Il connaît notre prénom. Il connaît nos joies et nos peines. Il connaît nos qualités et nos faiblesses, nos points forts et notre vulnérabilité, nos limites et toutes les possibilités qu’Il a mises en nous. Et nous le réentendons dire « Tu as du prix à mes yeux et je t’aime » (Is 43,4). Je sais que j’existe pour Lui, que je compte pour Lui. C'est un Dieu personnel une rencontre de personne à personne. Avec Lui, nous pouvons vivre une relation personnelle, coeur à coeur.

- Elles me suivent

berger en tête de son troupeau

Comme disciples de Jésus, nous sommes en route, comme des pèlerins. Nous mettons nos pas dans les siens. Nous passons où il passe. Il nous montrer le chemin de vie. A certains moments, il ouvre le chemin, il passe en tête comme un guide. A d'autres, Il marche à nos côtés pour nous écouter, pour nous encourager dans les moments difficiles, pour nous donner de bons conseils pour grandir et aimer comme Lui.

- Je leur donne la vie éternelle

La vie éternelle, c’est la vie de Dieu Père, Fils et St Esprit. C'est un cadeau à recevoir. Sa vie donnée ? Sa vie offerte, sur la croix, par amour. « La vie éternelle, c’est de te connaître, Toi Père » (Jn 17,3). La porte d’entrée en est le baptême. Pour nourrir la vie éternelle en nous, il y a l’Eucharistie : le Pain de Vie, le Pain vivant descendu du ciel (cf Jn 6).

- Jamais elles ne périront, personne ne peut les arracher de la main du Père.

Quand nous ne sommes pas bien, lorsque nous sommes agressés, nous avons besoin d'être protégés. Quoi de mieux que de l'être par le Seigneur. Même blessés, car vulnérables, fragiles, il nous protège. Nous pouvons être dans sa main, non pas une main qui est fermée et qui emprisonne, mais une main protectrice, à la fois forte pour protéger du danger et fine pour la tendresse.

- Le Père et moi, nous sommes UN

Le Père et le Fils sont à la fois distincts et unis : le Père n’est pas le Fils ; le Fils n’est pas le Père ; le Fils n’est rien sans le Père ; le Père aime infiniment son Fils. « Qui me voit voit le Père » (Jn 12,45). Ils ne sont pas l’un sans l’autre, dans un amour unique qui les garde unis.

Chères Lucy et Sira, par le baptême vous allez faire partie de cette foule aux vêtements blancs que portent les baptisés, cette foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. L’un des Anciens me dit : « Ceux-là viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. » Ce vêtement blanc, vous le recevrez dans quelques mois dans la prochaine nuit de Pâques et nous nous en réjouissons !

Ac 13, 14.43-52 ; Ps 99 ; Ap 7, 9.14b-17 ; Jn 10, 27-30

P. Olivier Joncour

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