Questions sur le sacrement des malades Homélie 6° dim TO C (13.02.2022)

Dimanche 13 février 2022 6° dim TO C Santé, Ste Marie-Madeleine Gennevilliers, Onction des malades

Questions sur le sacrement des malades

Ce dimanche de la Santé, des personnes ont demandé à recevoir le sacrement des malades que l’on appelle aussi « onction des malades ». Les enfants du catéchisme à qui on en a parlé ont préparé des questions. Je vous écoute :

- Est-ce que c'est un sacrement uniquement pour les personnes âgées ?

C’est un sacrement que l’on peut recevoir à n’importe quel âge. Et comme les 6 autres sacrements, il est pour des vivants. Il donne une force pour vivre ce temps de la maladie qui peut être longue. Il donne aussi la paix intérieure, la paix du coeur alors qu’on peut se sentir seul, abandonné, qu’on se pose beaucoup de questions. C’est Dieu qui réconforte, qui console. C’est Jésus qui se fait proche des malades. Comme on le vit à plusieurs, comme ce matin, on compte aussi sur la prière des uns et des autres, de l’Église.

- Est-ce que ça fait guérir la personne malade ?

C’est rare qu’il y ait une guérison brusque, inexpliquée, miraculeuse, comme à Lourdes. Il faut continuer à prendre ses médicaments. Dans une maison de retraite, j’ai connu une dame qui était très agitée, qui avait très peur de mourir car elle savait qu’il lui restait peu de temps à vivre sur terre. Après avoir discuté avec elle et qu’elle ait reçu le sacrement, elle trouvé le calme et la paix et elle est morte quelques heures après en sachant que Dieu l’aimait et qu’Il allait l’accueillir.

- Si on ne guérit pas, alors à quoi ça sert ?

C’est une aide pour continuer à se battre contre la maladie. La personne n’est plus seule : elle est accompagnée par Jésus avant une opération importante, ou quand on perd son autonomie quand on vieillit. Par ce sacrement, Dieu nous permet de vivre cette étape dans la foi en Jésus mort et ressuscité, dans l’espérance et dans l’amour pour le Seigneur et les autres dont celles qui soignent le malade.

- Quelle est la signification de l'imposition des mains ?

C’est un geste que l’on retrouve dans d’autres sacrements comme le baptême, la confirmation, l’ordination des diacres, des prêtres et des évêques. Les évangiles nous racontent que Jésus l’a fait. Donc l’Église a repris ce geste. Comme enfants, adolescents, adultes de tous âges, nous ne sommes pas des esprits comme les anges. Nous avons un corps. Et nous savons combien le toucher a de l’importance dans notre vie. Par exemple, si une maman ne prend pas dans ses bras un bébé qui vient de naître, il pourrait se sentir abandonné, oublié et pourrait se laisser mourir. Prendre quelqu’un dans ses bras pour le réconforter, pour le rassurer, pour lui dire « je suis là ». Il y a aussi les gestes amoureux. Le toucher est un sens très développé chez les personnes qui ne voient pas.

- L'huile des malades, c'est quoi ? C'est fait avec quoi ? Pourquoi de l'huile ? L'onction, c'est quoi ?

C’est de l’huile d’olives comme quand on cuisine. L’huile, on s’en sert aussi pour des massages, pour nourrir et assouplir la peau. Cela pénètre bien. Et l’évêque, au cours d’une messe qui a lieu pendant la semaine sainte, avant Pâques, dit une belle prière, pour que Dieu agisse à travers elle. Il le fait aussi pour l’huile des catéchumènes et il ajoute du parfum pour le St Chrême.

- Pourquoi des enfants vont accompagner les personnes qui vont recevoir le sacrement ?

Dans l’Église, on n’est jamais seul. Au baptême, on reçoit un parrain et une marraine. On entre dans la grande famille des enfants de Dieu et on s’entraide. Généralement, les plus jeunes ont besoin de l’aide des plus grands. Avec les catéchistes, on s’est dit que les personnes malades ou âgées seraient heureuses d’être accompagnées par les enfants qui pourraient bien voir et entendre ce qui se passe.

- Comment peut-on être heureux quand on est malade ?

C’est vrai que cet adjectif est répété par Jésus dans l’évangile et que c’est le mot retenu sur l’affiche. Heureux vous les pauvres ! On peut penser à notre santé qui est pauvre quand on est malade. Dieu nous enrichit de sa présence, de sa force, de son amour. Heureux vous qui pleurez !C’est bizarre sauf si on pleure de joie. On peut être heureux si c’est Dieu qui nous console et nous réconforte directement ou par l’intermédiaire d’une personne.

Regardons maintenant les témoignages de bénévoles visitant des personnes âgées en Maisons de retraite à Gennevilliers

Jr 17, 5-8 ; Ps 1 ; 1 Co 15, 12.16-20 ; Lc 6, 17.20-26

P. Olivier Joncour

Témoignages de bénévoles qui vont visiter des malades et personnées âgées en Maison de retraite : https://paroissegennevilliers.fr/aumonerie-de-la-sante/