La Bonne Nouvelle, c'est Jésus, Christ, Fils de Dieu 2° dimanche de l'Avent B (10.12.2017)

Dimanche 10 décembre 2017 2° Avent B, St Pierre St Paul, Colombes

La Bonne Nouvelle, c'est Jésus, Christ, Fils de Dieu

Dans ces huit premiers versets du premier Evangile qui a été écrit, celui de St Marc, à partir de la prédication de l’apôtre Simon-Pierre à Rome, il y a un présent, Jean le Baptiste, et un absent qui est en fait étonnamment présent, son cousin, Jésus.

Pour Marc, le commencement est marqué par la prédication de Jean, dont il décrit l’action et dont il rapporte les paroles : il n’est pas le héros de cet écrit, il est le héraut, le porte-voix d’un autre dont il annonce l’arrivée, la proximité, et la supériorité. Il se situe par rapport à cet absent dont nous apprenons beaucoup en quelques lignes.

Décomposons la première phase : Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, Fils de Dieu.

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre (Genèse 1,1)

Commencement : cela fait écho au premier verset de la Bible : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. » (Gn 1,1) Autrement dit, avec Jésus, une nouvelle étape, commence, sans équivalent : une nouveauté qui n’est pas rupture avec ce qui précède, mais accomplissement, renouveau. Une nouvelle ère débute : celle du Dieu devenu Homme. C’est l’ère où le Seigneur vient donner un coeur nouveau et un esprit nouveau (cf Ez 36,26) à son peuple. C’est bien ce qui se produit lorsque toute la Judée, tout Jérusalem, venait à Jean pour se faire baptiser dans les eaux du Jourdain, en reconnaissant leurs péchés. Le renouveau est donc intérieur. Avant de vivre une rencontre avec une personne très importante, n’importe qui prend du temps pour se préparer. D’autant plus s’il s’agit de l’envoyé du Seigneur, du Messie, le Christ, annoncé par les prophètes. Et nous-mêmes, comment nous y préparons-nous ? Avant chaque messe ? Avant notre mort où nous rencontrerons alors le Seigneur Jésus ? Avant la seconde venue du Ressuscité de Pâques ? Le 21 décembre, nous pourrons être renouvelés dans la nouveauté de notre baptême dans l’Esprit Saint en recevant le pardon de Dieu. Dans sa 2° lettre, l’apôtre Pierre parlait d’une autre nouveauté, plus englobante, qui concerne toute la création : un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice. Le ciel qui est la demeure de Dieu. Et la terre, celle des hommes. Rappelons-nous ce que nous chanterons dans la nuit de Noël et dont nous sommes privés pendant l’Avent : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. ».

La Bonne nouvelle, c'est Jésus

Bonne Nouvelle : L’auteur inspiré de ces lignes par l’Esprit Saint de Dieu crée un nouveau genre littéraire : ni une biographie, ni un roman, ni une autobiographie, mais l’Evangile, littéralement la Bonne Nouvelle. Celle-ci est à la fois un message, celui annoncé et vécu par Jésus de Nazareth, et une personne, Jésus, le fils de Marie et le Fils de Dieu.

le Nom de Jésus

Jésus : Comme l’ange Gabriel l’a annoncé à Marie (Lc 1,31), Jésus se traduit par « Le Seigneur sauve ». Ce prénom est donc un programme. Gardons toujours en mémoire et sur nos lèvres ce nom précieux, le nom de Jésus. « Jésus, tu es mon Sauveur » Reprenons ensemble « Jésus, tu es mon Sauveur » Jésus, quel beau NOM ! « Jésus, ô ce nom est si merveilleux. Le nom de Jésus ! » (Hillsong en français)

Christ : ce n’est pas un nom de famille. C’est le mot grec qui a traduit « Messiah », Messie, en hébreu. C’est celui qui a reçu l’onction de Dieu, comme le roi David. Celui qui a reçu l’Esprit de Dieu qui vient nous rendre conformes à ce que Dieu attend de nous. C’est le titre que Simon-Pierre donnera à Jésus lors de sa profession de foi (Mc 8,29).

Jésus Fils de Dieu

Fils de Dieu : Il est Fils par rapport, en relation avec celui qu’Il appelle son Père et notre Père

Jésus Christ, Fils de Dieu est donc une formule trinitaire. Nous l’avons dans l’ordre de la découverte de la pédagogie Jésus puis de l’évangéliste. Au quotidien, on l’appelait Jésus ; par sa manière d’accomplir les prophéties, il a été reconnu comme le Christ ; à la résurrection, il a été confessé Fils de Dieu de toute éternité, Dieu comme le Père et l’Esprit.

Celui qui est au premier plan de ce début de l’Evangile, c’est Jean. Et en fait, même s’il est présent, il ne parle pas de lui. Il se réfère à chaque fois à un autre. La présence de Jean, sa proclamation puis le baptême dans l’eau ne sont compréhensibles qu’en référence à celui dont il annonce la venue : Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés dans l'eau ; lui vous baptisera dans l'Esprit Saint. Ce que Jésus offre est plus que ce que Jean fait.

Ce 2° dimanche de l’Avent est celui de Jean, le précurseur, l’annonciateur de la venue du Sauveur. Nous aussi, nous ne pouvons ne définir que par rapport à Jésus. Il est mon Ami, mon Sauveur, mon Confident. Veillons et osons vivre avec Jean la joie de la rencontre avec Jésus qui reviendra.

Is 40, 1-5.9-11 ; Ps 84 ; 2 P 3, 8-14 ; Mc 1, 1-8

P. Olivier Joncour

La Bonne nouvelle, c'est Jésus

Le Nom de Jésus est si merveilleux

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