25° dimanche du Temps ordinaire B (Marc 9, 30-37) (DiMail 87)

DiMail 87 (revu)

Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache.
Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l'interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
S'étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur dit :
« Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé. »

Traduction AELF

En ce 25° dimanche du temps ordinaire B, Jésus annonce pour la 2° fois sa passion et sa résurrection avant d’inviter à vivre l’humilité dans le service (Mc 9, 30-37).
Voici quelques questions pour l'Évangile de ce dimanche :
Que dis-je à tous et que n'ai-je pas envie que l'on sache?
- Quelles paroles de Jésus ai-je du mal à comprendre?
- Pourquoi n'ai-je pas envie de répondre à certaines questions?
- A quelle(s) occasion(s) m'arrive-t-il de placer au coeur de ma vie des choix évangéliques?
- Qu'est-ce que je découvre sur la manière dont Jésus accueille et vit la mission qu'il a reçue de son Père?

Pour les couples et les (grands-) parents :
- Comment accueillons-nous nos invités chez nous?
- Comment nos (petits-) enfants nous font-ils découvrir des attitudes évangéliques essentielles pour des disciples du Christ?
- De quoi et de qui parlons-nous, assis, à la maison?

Pour ceux et celles qui travaillent (professionnellement ou au foyer) :
- Quand est-ce que je prends le temps de m'asseoir au cours de la journée?
- Quelle est la place laissée aux plus petits, aux moins qualifiés, dans mon entreprise? Comment sont-ils regardés? Que m'apprennent-ils sur une manière évangélique d'être disciples de Jésus et de vivre ma foi
?
Pour les ados :
- Quel secret m'a-t-on déjà confié?
- Qui m'a accueilli très bien
?

Pour les disciples-missionnaires :
- Quand je parle du kérygme (Jésus mort et ressuscité) dans mon témoignage, comment mon interlocuteur réagit-il?
- A quoi suis-je attentif(/ve) lorsque
je me mets au service des autres?

Bonne semaine.
OJ+

Voir aussi la 1° lecture (Sg 2, 12.17-20) [DiMail 231]
Voir aussi le psaume (53 (54)) [DiMail 596]
Voir aussi la 2° lecture (Jc 3,16 - 4,3) [DiMail 422]

Lire l'homélie "Viens et prends ta place" (23.09.2018)

Lire l'homélie "Chemin d'Emmaüs à Colombes" (23.09.2018)

Lire l'homélie "Le juste et l'enfant" (20.09.2015)

renant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa.

renant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa.

Littéralement, l'enfant est celui qui ne parle pas. Il est inachevé. Par sa faiblesse, il apparaît comme un privilégié de Dieu qui n'hésite pas à faire de certains ses premiers bénéficiaires et messagers, comme Samuel (1 S 3), David (1 S 16) ou Daniel (Dn 13, 44-50). Luc est l'évangéliste qui développe l'enfance de Jésus. Pourtant, comme ils n'ont pas atteint la majorité religieuse, ils sont donc encore en marge de la vie religieuse. Jésus pose donc un geste prophétique et révolutionnaire pour son époque. Il opère une double réhabilitation, à la fois humaine et religieuse. Sans faire d'angélisme, la psychanalyse nous en préserve, Jésus met en avant des attitudes "naturelles" pour les enfants : la confiance, la non-duplicité, la vérité. Il les désigne comme les authentiques disciples. Remarquons, toutefois, que Jésus ne s'adresse jamais à eux après avoir rendu la vie ou guéri l'un d'eux, comme le fils d'une veuve de Naïm (Lc 7,11-15) ou la fille de Jaïre (Lc 8,49-55).
Sur la question de la rivalité et de la primauté, Jésus part de ce désir de glorification qu'il pose comme légitime. Il donne ensuite le chemin qu'il faut emprunter, non pas à la manière humaine, mais en étant le dernier et le serviteur de tous. Pour renforcer son enseignement, Jésus l'accompagne d'un geste (9, 36-37) qu'il réitère quelques versets plus loin (10, 15-16). Être grand et premier est un travail intérieur comparable à celui de la venue d'un petit enfant.

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